Aurore - Le mystère de l'enfant martyre
   
 

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La Tribune 19 février 1920, p. 12

NEGLIGENCE CRIMINELLE DES PARENTS

Les parents n’auraient pas procuré les soins requis à leur enfant décédé. – Les époux Gagnon devant le tribunal

Télesphore Gagnon, et sa femme, Marie-Ane Houde, parents de la fillette, ont comparu devant le juge Choquette, de la Cour des Sessions de la Paix et ont plaidé non coupables à l’accusation d’homicide. L’accusation porte qu’ils ont négligé de donner les soins nécessaires à l’enfant décédée.

Les accusés n’ont pas été admis à caution et l’enquête préliminaire a été fixée à mardi prochain, 24 février.

La poursuite entend formuler une forte preuve contre les accusés alléguant surtout mauvais traitements et abus.

Le prévenu, Télesphore Gagnon est marié en secondes noces. Il avait de son premier mariage une fillette, Aurore, qui vivait avec lui. On allègue que la belle-mère ne s’est pas entendue avec la petite fille et la traita cruellement. Le père, paraît-il restait indifférent aux mauvais traitements infligés à sa fille.

Aurore mourut le 12 février et les voisins attirèrent l’attention du coroner sur cette mort. Le coroner fit une enquête et déclara que l’enfant avait été empoisonnée.

Source: La Tribune, "Négligence criminelle des parents," La Tribune (Sherbrooke), février 19, 1920.

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