L’incendie de la diligence
Au rédacteur en chef du Free Press
MONSIEUR, - Je remarque dans le numéro d’aujourd’hui de votre journal un article intitulé « Incendie criminel », dans lequel vous déclarez que « l’une des diligences London et Lucan de M. Watson a été incendiée dans le hangar de la Maison Montgomery où elle était remisée », etc.
J'espère que vous aurez l’obligeance de corriger une erreur qui s’est immiscée dans le paragraphe susdit, dont j’ignore si elle était intentionnelle ou non de la part de votre informateur. La diligence en question n’appartenait pas à M. Watson, pas plus qu’il n’a d’intérêt dans cette affaire. Elle appartenait uniquement à votre correspondant, et ni M. Watson ni personne d’autre que moi-même ne peut s’en prévaloir. Par conséquent, je suis d’avis que M. Watson ne fera pas grand-chose pour retrouver les auteurs de cet acte ignoble.
Je suis, Monsieur, etc.
THOMAS DONNELLY.London, 13 avril 77.
[MM. – L’information publiée dans ces colonnes a été donnée par une personne responsable. Il ne nous importe pas de savoir qui était le propriétaire de la diligence, l’acte mérite cependant d’être condamné.]