ARRÊTONS LE SCANDALE.

Les dépêches suivantes laissent entendre que la grogne contre les habitants de Biddulph refait surface à la moindre occasion :

LONDON, 19 mars : Hier, une terrible rencontre pugilistique a eu lieu à Lucan entre deux hommes dénommés Bawden et Feehely. Ils se sont frappés jusqu’à ce que leurs visages ne soient plus que des masses de chair contusionnée et ensanglantée.

Il y a quelques jours, Bob Donnelly a cherché querelle à James Carroll dans un magasin à Lucan. Il a bousculé Carroll à plusieurs reprises. Carroll a déposé une plainte contre Donnelly, et il a été arrêté!

Nous croyons sincèrement que nos concitoyens de Biddulph ne croiront pas de leur devoir ou de celui de leurs voisins de donner quelque excuse que ce soit aux préjugés qui transparaissent dans des nouvelles telles que susmentionnées. Un très grave crime a été commis à l’endroit de la famille de M. Donnelly et la liberté et la réputation de M. Carroll sont très rudement mises à l’épreuve; et les deux parties doivent comprendre à présent que la honte infligée aux catholiques irlandais dans leur affaire ne doit pas se répandre en une vendetta corse. Nos amis de Biddulph sont obligés, à cause du déshonneur que des journaux sans scrupules ont jeté sur eux et donc sur la majorité de leurs coreligionnaires, de rester constamment loin des mains des commères, et d’apprendre à supporter et à s’abstenir en toute charité chrétienne jusqu’à ce que la dernière tempête de diffamation soit sortie de la tête des hommes. Notre fidèle compassion envers les prisonniers nous permet, selon ce point de vue, d’implorer M. Carroll de laisser les choses reposer, en refusant de maintenir l’accusation susdite contre M. Donnelly.

Source: Unknown, "Stop Scandal," Irish Canadian, mars 24, 1881.

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